Pelléas en un mot, ou presque ? 
Rare.

Votre définition de l'orchestre Pelléas ?
Une joyeuse troupe rassemblée par la grâce de Benjamin et prête à donner le meilleur d’elle-même grâce à l’estime que ses membres se portent.

Votre première fois ?
La création de Pelléas, une première répétition des Créatures de Prométhée dans la salle de répétition du Théâtre des Champs-Elysées : j’étais la plus jeune de l’équipe, je ne connaissais que Benjamin… et j’ai eu cette impression incroyable d’être au bon endroit, je me suis immédiatement sentie à l’aise, entourée d’amis !

Votre meilleur souvenir ?
Difficile de faire un choix tant il y a de souvenirs mémorables avec Pelléas… Je me souviendrai toujours du premier bis au Théâtre de l’Athénée lorsque toutes les lumières se sont soudainement éteintes. Il nous a fallu jouer par cœur dans le noir absolu. Hors de question de s'arrêter à quelques dizaines de mesures de la fin ! Je me souviens aussi d’un concerto de Beethoven avec notre violon solo Pablo Schatzman, à Villefavard. L'émotion incroyable dans l'orchestre tout au long du concerto, pour nous et pour lui… et l'incroyable soirée qui a suivi sous les étoiles… Des Bach nocturnes, des duos de Berio blottis sous des plaids et accompagnés de quelques verres de rosé. (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.)