Pelléas en un mot, ou presque ?
Un orchestre coopératif.

Votre définition de l'orchestre Pelléas ?
Un orchestre vivant où chacun peut s'investir légitimement et où l'on recherche du sens à cette création collective, tentant d'associer un travail de haute qualité à une bonne entente humaine. C'est un chemin, pas une fin.

Votre première fois ?
Le concert inaugural de l'orchestre en 2004 au Théâtre de l’Athénée : beaucoup d'excitation et en même temps, la gravité de cet instant fondateur, où l’on découvre cette nouvelle entité en train de se créer, cet instant où l’on cherche à incarner le rêve éveillé à peine ébauché.

Votre meilleur souvenir ?
Beaucoup de moments forts en concert bien-sûr. Mais le levier le plus puissant est peut-être ce que l'identité vécue de Pelléas a permis de développer avec Lorenzo Gatto (qui est aussi une personnalité hors norme dans son milieu), au fil des concerts, dans une rencontre d'une profondeur rarement partagée avec les solistes, et dans la grande force de la musique de Beethoven.