Sabine Raynaud
flûte
Pelléas en un mot, ou presque ?
Passion.
Votre définition de l'orchestre Pelléas ?
Un écrin unique de joie, de liberté, d’exigence. Le plaisir de retrouver des artistes passionnés. Une volonté commune de qualité sans cesse renouvelée.
Votre première fois ?
C’était à Montpellier. Déjà heureuse de rencontrer tous ces artistes. Il y avait deux programmes, l’un avec Alain Altinoglu, Amitié d’Eugène Ysaÿe, et Sacrés Nibelungen d'Oscar Straus, et l’autre avec Benjamin et la 5e Symphonie de Schubert et le concerto de Haydn avec Marc Coppey. Ce fût la première fois que je jouais aux côtés d’Anne-Cécile Cuniot (flûtiste), qui m’avait contactée, pour ne plus jamais m’arrêter par la suite.
Votre meilleur souvenir ?
Le Concertgebouw, en 2014 : quel bonheur, quel plaisir, quelle connivence ! Et la réponse si chaleureuse du public, gravée à jamais dans les cœurs et les esprits.
Originaire de
Paris.
Formation
CNSMD de Paris, 1er prix.
Lauréate
des concours internationaux de l’ARD de Münich et Henri Tomasi de Marseille (avec le quintette Aquilon).
A joué avec
Carpe Diem, Le Théâtre Sans Toit, l’ensemble Court-Circuit, L'instant donné, Les Dissonances (David Grimal), le quintette Aquilon, le Trio Mallarmé, la Camerata de Salzburg, le Gustav Mahler Jugendorchester, l’Orchestre Mozart (Claudio Abbado), les orchestres de l'Opéra national de Paris et de l'Opéra de Lyon, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’ensemble Court-Circuit ; sous la direction de Claudio Abbado, de Pierre Boulez, d’Emmanuel Krivine, de Christoph Eschenbach, de Myung Whun Chung, d’Esa-Pekka Salonen, et de Péter Eötvos.
Et en musique de chambre, avec Romain Guiot, Antoine Tamestit, Eric le Sage, Denis Pascal, le Quintette Moraguès, Laurène Durantel, Marc Coppey, le Quatuor Ébène et les solistes de l’Orchestre de chambre d’Europe.
Joue avec
l’Orchestre national d’Ile-de-France (co-soliste).